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Berry: Rites qui entourent la mort, au Moyen-âge.

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Berry: Rites qui entourent la mort, au Moyen-âge. Empty Berry: Rites qui entourent la mort, au Moyen-âge.

Message par BOURGES-culture Sam 20 Oct 2012 - 10:20

Bonjour,
Homme vivant à Bourges, aimant notre culture et nos traditions, je proposerais volontiers au passionnés de ce forum, ceux réellement dans le partage, d'ouvrir leur fenêtre internet sur une logique de débat à propos du Berry et ses rites qui entourèrent la mort, époque du Moyen-âge.

L'idée m'est venue lors de ma dernière connexion par vos messages sur léglise de la Celle Condé, où il était question de quelques rites autour de la mort, à propos de la façon dont certains artistes illustrèrent l'art funéraire dans des fresques par exemple.

Pour ceux qui cherchent, j'ai retrouvés tous vos sujets dans ce thème de discussion. Muriel et d'autres participèrent bien. Je suis sûr que SantJohan lui-même aimera ce partage, aidant à la compréhension sociale de l'époque du Moyen-âge, sa passion.

Il pourrait être par exemple parlé des rites ainsi que l'art funéraire, en cherchant des traces à ces rites qui présidaient à l'ensevelissement, la crémation des défunts, l'architecture funéraire, statuaires, les arts et la mort, gisants dans les églises du Berry, sépultures royales, fresques reproduites sur ce thème.

J'espère que le sujet, chers amis, va vous re-plaire.

Bonne journée.
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Berry: Rites qui entourent la mort, au Moyen-âge. Empty Re: Berry: Rites qui entourent la mort, au Moyen-âge.

Message par Charlotte Sam 20 Oct 2012 - 12:41

Bonjour,

Le sujet me semble prometteur et aidant à la compréhension de notre culture.

Sont dont les bienvenus ceux qui aiment cette période et ses coutumes d'après l'histoire. C'est à ce propos que le conférencer et archéologgue Alexis Luberne a parlé de tumuli, d'un cimetière du haut Moyen-âge lors des fouilles de la rocade nord-est de Bourges.

Cordialement,
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Berry: Rites qui entourent la mort, au Moyen-âge. Empty Re: Berry: Rites qui entourent la mort, au Moyen-âge.

Message par Master ) Mer 24 Oct 2012 - 12:37

Amis,

Je me souviens bien en effet de votre sujet qui nous fîmes entrer dans la danse macabre à partir d'une fresque d'une de vos églises. Si une personne pouvait étinceler ma mémoire sur le sujet avec et par son lien, très arrangeant. C'était très lisible à partir de cette fresque chez vous, le thème que vous évoquez quelques temps plus tard sur les instructions rapportées à la " préparation du chrétien à la mort ", les rites et cérémonies cultuelles de ce grand passage, autre initiation par le grand " ar moriendi " et ses icônes funèbres, et sa chorégraphie sinistre.

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Berry: Rites qui entourent la mort, au Moyen-âge. Empty Pratiques funéraires médiévales en Berry.

Message par Invité Jeu 25 Oct 2012 - 19:14

Berry: Rites qui entourent la mort, au Moyen-âge. 810200Sant_Johan_3"Atelier Sant Johan" Brouillamnon Plou .Article écrit par R. Johannot en septembre 2012, publié sur ce site le 25 octobre 2012.




Pratiques funéraires médiévales en Berry

Dépôts de vases en terre cuite dans les sépultures, une pratique funéraire médiévale en Berry.


Le très haut Moyen-Âge, possède la spécificité d’être l’époque où cohabitèrent les sépultures chrétiennes et les sépultures germaines, franques, wisigothes et alamanes.
Pour ce qui concerne le Berry, cette cohabitation funéraire, à part de rares exceptions, se restreindra au côtoiement de tombes franques avec les tombes chrétiennes.
La différence entre ces deux types de sépultures réside pour l’essentiel, dans l’importance et dans la nature du mobilier (objets) qui y était déposé.
Les sépultures chrétiennes contenaient peu voire pas de mobilier, alors que celles des Francs, adeptes du paganisme germain, foisonnaient d’objets, d’armes et de bijoux.
Il semble pourtant que l’orientation des défunts, tête à l’ouest ainsi que l’individualité de la tombe (un mort par fosse) soit commune ces deux types de sépultures.
L’influence grandissante du christianisme, surtout après la conversion de Clovis, réduisit le nombre des sépultures de rite franc, donc avec d’important dépôt de mobilier, mais ne pu les faire disparaître complètement. Il semble même, qu’un certain équilibre s’établit naturellement où on vit du mobilier restreint à signification symbolique apparaitre dans les sépultures chrétiennes qui n’en avaient pas jusqu’à là, et où on vit diminuer progressivement le mobilier hétéroclite des sépultures franques.
Les sépultures à qui on donne le qualificatif généraliste de « mérovingiennes » semble être, en fait, les témoignages de ces transformations des pratiques qui établirent l’équilibre entre les pratiques funéraires chrétiennes et les pratiques funéraires coutumières germaines.
De cet équilibre va apparaître de nouvelles pratiques funéraires dont celle des dépôt dans les sépultures de vases ou de pots en terre cuite dont la nature et la signification du contenu évolueront comme nous allons le voir
Dans les tombes et les sarcophages mérovingiens étaient déposés des vases qui contenaient des objets usuels, de parure et d’armement, ayant appartenu au défunt et qui lui étaient nécessaire à sa continuité dans l’au-delà.
Toutefois, on perçoit une différenciation du contenu de ces vases en fonction de la classe sociale à laquelle appartenait le mort.
Ainsi les vases contenus dans les sépultures de gens de classe élevée contenaient plus d’objet de parure et d’armement que ceux déposés dans les sépultures de gens plus modestes qui eux contenaient plus d’objets usuels.
Dans les sépultures mérovingiennes du 6ème siècle par exemple, il semblerait que les vases déposés contiennent un mobilier sélectionné dans le but de resservir aux générations à venir. C’était en quelque sorte un dépôt dont la sacralisation de la sépulture garantissait la sécurité de la transmission[2].
Mais ces dépôts funéraires médiévaux peuvent aussi être vus comme un moyen de se débarrasser des objets dont les vivants ne veulent plus.
Cette hypothèse se forme lorsqu’on constate que certaine fois les vases ont été plutôt jetés que déposés dans la fosse funéraire[3].
Ces pratiques funéraires de dépôts de vase en terre cuite contenant du mobilier, ne concernent pas seulement le Berry, on les trouve aussi présentes en Orléanais, en Blésois, en Touraine, voire sur d’autres territoires des royaumes mérovingiens.
La pratique populaire du dépôt de vases en terre cuite dans les sépultures médiévales en Berry et de la région Centre était devenue une pratique courante entre le 12ème siècle et la fin du 15ème siècle[4].
En Berry, et sur les autres territoires qui lui sont limitrophe, ces dépôts de vases funéraires ont évolué en parallèle avec christianisations des territoires. Cette évolution fortement emprunte des dogmes chrétiens a été, dans un premier temps, essentiellement sélective.
Dans les dépôts de Vases des sépultures médiévales du 12ème siècle, Il est à remarqué qu’il y a plus que deux sortes de Vases funéraires.
Ceux qui contenaient de l’eau bénite, qui sont aussi appelées « fiole à eau bénite » dont le dépôt se pratique plus sur les territoires sud de la Loire et presque pas sur ceux nord de ce fleuve.
Et ceux qui contenaient de l’encens, qui sont aussi appelés « vase encensoirs » dont le dépôt se pratique peu sur les territoires au sud de la Loire, mais beaucoup plus sur ceux au nord de ce fleuve.
Pour les vases encensoirs, leur pourtour étaient percées de trous pour permettre l’émanation du contenu.
Ces vases servaient lors de la cérémonie des funérailles dans une pratique dogmatique chrétienne, puis étaient déposés dans la sépulture. Ils contenaient de l’encens symbole des bonnes actions que le défunt avait fait dans sa vie, et du charbon de bois qui lui signifiait le caractère sacré de la sépulture. A chaque étape de la cérémonie des funérailles, le charbon de bois était allumé et servait bien sur à faire fumer l’encens. Cette combustion avait un rôle purificateur, et permettait aussi de masquer l’odeur cadavérique, comme le mentionne un texte du 12ème siècle : « Les frères de l'Eglise, croyant que le corps du comte avait déjà mauvaise odeur, et que personne n'en pourrait soutenir la puanteur... ordonnèrent donc qu'au moment où l'on enlèverait le corps du tombeau, on fit du feu tout auprès, et qu'on y jetât des parfums et de l'encens... »[5].
Pour les vases ou fioles à eau bénite, l’explication semble plus complexe.
Dans le Berry, la tradition populaire attachait l’eau à des pratiques ancestrales dont les origines venaient plutôt du paganisme, comme par exemple le culte attaché aux sources sacrées[6]. Et il nous est difficile de concevoir que du jour au lendemain, parce que cette eau fut bénite, on ait pu effacer des pratiques ancestrales.
Il me semble plus raisonnable d’admettre qu’il y eu certainement dans l’esprit des gens une lente période de transformation de la signification mystique et symbolique des vases ou fiole à eau. Comme l’atteste la présence d’écuelles dans les sépultures, longtemps ces vases ou fiole d’eau même bénite, ont du servir à transmettre des rites ancestraux autres que la signification chrétienne de chasser les démons[7].
En Berry, le rituel de l’eau bénite consistait d’abord versée l’eau contenu dans le vase ou la fiole dans une écuelle qui servait à asperger le cercueil lorsqu’il était dans la maison du mort. Cette écuelle était alors placée à côté du vase ou de la fiole contenant l’eau bénite qui était lui- même ou elle-même, alors placé sur le brancard funèbre près du corps tout le temps du transport du domicile. À l’église, lors du service funèbre, de nouveau au moyen de l’écuelle on aspergeait le linceul de grosse toile appelé « sarpillère » qui enveloppait le corps, d’eau bénite. Au cimetière, l’écuelle et le vase ou la fiole était jetés dans la fosse ou misent sur la tombe[8] un coup la fosse comblée.
On peut même penser, que devant l’échec de la chrétienté à éradiquer les pratiques ancestrales, cette même chrétienté a inventé pour ces pratiques funéraires peu orthodoxes, un sens pouvant entrer dans son dogme.
Pour aller dans ce sens, il n’y a qu’à lire les interprétations que firent Jean Beleth, évêque d'Amiens, vers 1160 [9], et Guillaume Durand, évêque de Mende, vers 1280 [10], des dépôts des vases funéraires et leur contenu, pour être persuadé qu’ils ont tenté là, d’habiliter des pratiques qu’ils jugeaient peu conformes à l’orthodontie chrétienne mais qui ne tombaient pas en désuétude.
En Berry, nous avons les témoignages de l’existence de ces pratiques funéraires de dépôts de vases par leurs présences au Musée de Bourges[11].
Les fouilles de l’ancien cimetière de Saint Amand de Montrond, à l’endroit de la place du marché, relevé en 1470, ont permis de mettre à jour des fioles à eau bénite qui attestent également de ces pratiques funéraires médiévales[12].
Les vases ou fioles à eau bénite sont des poteries de forme globulaires d’environ une dizaine de centimètres de diamètre et d’une quinzaine de centimètres de hauteur, d’une contenance d’un peu plus qu’un demi-litre. Du fait qu’elles seront laissées dans la fosse mortuaire, ou jetées sur un dépotoir, ces poteries sont souvent grossières et irrégulières.
Les vases ou pots encensoirs sont des poteries renflées en leur milieu et à collé, d’environ une vingtaine de centimes de diamètre et une trentaine de centimètres de haut, d’une contenance d’environ quatre litre. Les parois de ces poteries sont trouées afin de permettre la combustion du charbon de bois qui faisait fumer l’encens. La qualité de ces poteries est volontairement médiocre car elles seront destinées à être enfouies dans la fosse mortuaire, ou à être jetées sur un dépotoir.


Cérémonial des funérailles en Berry médiéval et ailleurs


Le cérémonial des funérailles en Berry et ailleurs distinguait :
* Les personnes religieuses et leurs aides qui officient à la cérémonie, (prêtres, curés etc.).
* Les personnes chargées de l’inhumation (fossoyeurs, porteurs etc.).
* Les personnes dites « deuillantes » qui assistaient à cette même cérémonie, sorte de spécialistes du deuil et dont le rôle était de faire valoir « les signes extérieurs de douleur » au moyen de lamentations contenues et de pleures. En effet, l’église de cette époque reconnaissait le don de larmes. Pleurer exprimait la profondeur de la piété de la personne défunte[13]. Au 13ème siècle, les pleurs reconnues comme une expression spirituelle, donnaient à l’acte de pleurer un potentiel rédempteur. Pleurer était un geste de contrition qui purifiait les péchés de la personne défunte en prédisposant son âme au salut, et en réduisant son temps au purgatoire[14]. Les larmes de deuil étaient devenues une forme de valeur ajoutée aux prières et chants funèbres.
* Les personnes composant la famille, le voisinage, et quelquefois la confrérie à laquelle ils appartenaient.
* Les personnes qui par leurs dons financés les obsèques de gens de pauvre condition, car l'inhumation des morts étant considérée comme l'une des sept œuvres de charité.
Au Moyen Age, le cérémonial funéraire était destiné à protéger l'âme du défunt contre l’enfer ou à abréger son séjour au purgatoire.
Il semble bien que le cérémonial qui entourait le décès d’une personne, commençait dès son agonie durant laquelle était dites des prières de recommandation de son âme (commendatio animae).
L’annonce du décès pouvait prendre des formes différentes suivant le lieu, la situation de ce lieu (ville ou campagne) en général, elle est signifiée par une sonnerie de cloche.
La toilette du corps était une tâche révolue aux femmes, elle était suivie par le rite de l’habillement du défunt qui indiquait le rang social du défunt ainsi que l’état qu’il avait exprimé faire valoir à sa comparution devant Dieu.
De rang modeste, le défunt nu ou en chemise, était juste enveloppé dans un linceul avec un cilice ou une haire de pénitent. On lui mettait les mains jointe en prière où les bras croisés dans un simulacre de sommeil en attendant le jugement dernier. (Refrigerium interim)
De rang plus élevé, le clerc ou le noble était revêtu de ses ornements sacerdotaux, ou de son habit de cérémonie ou de son armure et était mis en cercueil. On lui mettait les mains jointes en prières ou jointes sur la fusée de son épée en attendant le jugement dernier. (Refrigerium interim)
Venait la veille de la mise en terre, la veillée funèbre où des prières étaient dites autour du corps du défunt dans sa maison (absoutes) et où les Deuillants faisaient leur office.
Au lendemain, le défunt ou de la défunte était conduite dans l’église par son entourage au sens large du terme qui récitait prières et psaumes accompagnés des pleures des Deuillants. Là le corps en son linceul ou en son cercueil, était expose dans la nef où tous pouvaient venir le voir et déposer près de la dépouille des offrandes. On allumait alors le charbon de bois contenu dans un vase ou un pot encensoir et on y mettait à se consumer de l’encens. La cérémonie religieuse commençait alors, durant laquelle, le corps en son linceul ou en son cercueil, était aspergé de l’eau bénite contenue dans un vase ou une fiole en poterie, au moyen d’une écuelle.
Ensuite, après avoir mit les vases ou pots ou encore fiole funéraire près corps, ce dernier était accompagné par l’assistance vers la tombe. Là des absoutes étaient dites et de nouveau le corps en linceul était aspergé d’eau bénite provenant du même récipient que celui utilisé à l’église et avec la même écuelle. Sous les pleures des Deuillants, on déposait le corps en linceul avec ou sans cercueil dans la fosse qui selon l’usage faisait une profondeur de sept pieds (environ1,40 m, d’où l’expression encore usitée de nos jours :« se retrouver 7 pieds sous terre ») et où il devait y avoir au moins une aune de terre (environ 0, 60 m) entre le dessus du linceul ou du cercueil et le niveau du sol.
Pour finir, on déposait à coté du mort les objets et poteries qui avaient servi à la cérémonie mortuaire. Quelquefois, ces objets et poteries étaient jetés sur un dépotoir prévu à cet usage.
La commémoration du défunt comprenait notamment une messe de suffrage et une procession vers la tombe lors des troisième, septième et trentième jours après l'inhumation et lors de l'anniversaire du décès (Obituaires).

Sant Johan

© « Atelier Sant Johan » Les Cahiers de Sant Johan 18290 Plou.

© Reproduction interdite sans autorisation

Notes de Références :


[1] YOUNG. : « Paganisme, christianisation et rites funéraires mérovingiens, » c Archéologie Médiévale ». VIII. 1977. p. 47.

[2] CHAPELOT. (J.). : « La céramique à usage funéraire », in Potiers de Saintonge, « huit siècles d'artisanat rural ». Catalogue de l'exposition du Musée national des arts et traditions populaires, novembre 1975 -mars 1976. Paris, 1975, p. 105.


[3] Ce fut le cas au cimetière de Saint-Pierre le Puellier, à Tours, durant les 11ème et 12ème siècles. Les vases seront peut-être même jetés sur un dépotoir aux 14ème et 15ème siècles.
GALINIE. (H.). : « Fouilles archéologiques sur le site de Saint-Pierre-le-Puellier », 1969-1974, « Bulletin de la Société archéologique de Touraine », XXXVIII, 1976, p. 163, 165.


[4] « Les vases funéraires médiévaux du Musée de Vendôme » (Loir-et-Cher), pages 19-26.

[5] VIOLLET – LE – DUC. (E.). : « Dictionnaire raisonné du mobilier français ». Paris, s.d., I, p. 331.

[6] CARTAUD. (J.). : « Fontaines sacrées et fontaines saintes en Vendômois ». Bulletin de la Sociétéarchéologique du Vendômois. 1968. p. 70 à 95.


[7] VERTET. (H.). : « A propos des « écuelles des morts » en Bourbonnais ». « Chthonia ». n°3.1964. p. 68 à 74.

[8] VERTET. (H.). : « A propos des « écuelles des morts » en Bourbonnais ». « Chthonia ». n°3.1964. p. 69.

[9]COCHET. (Abbé.). : « De divinis officiis ». CLXI, Mémoire sur la coutume de placer des vases dans la sépulture de l'homme », Bulletin Monumental, XX. 1856. p. 344. Note 1.


[10] « Rationale divin, offici.. VII. c. XXXV.n° 35, in Ibid.


[11]BAILLY. (P.). : « Céramiques médiévales de Bourges », Actes du 97ème congrès national des Sociétés Savantes, Nantes, 1972, p. 259.


[12]HUGONIOT. (H.) : « Une aire d'habitation du XVe siècle à Bruère-Allichamps (Cher) », Revue archéologique du Centre, n° 30, avril-juin 1969, p. 125.



[13] P. Nagy, Le don des larmes au Moyen Âge, Paris, Albin Michel, 2000.



[14] M. Barasch, « The Crying Face », Artibus et historiae, 15 (1987), p. 21-36, surtout p. 33-34.


Bibliographie :



BAILLY. (P.). : « Céramiques médiévales de Bourges », Actes du 97ème congrès national des Sociétés Savantes, Nantes, 1972, p. 259.


BARASCH. (M.). : « The Crying Face », Artibus et historiae, 15 (1987)


CARTAUD. (J.). : « Fontaines sacrées et fontaines saintes en Vendômois ». Bulletin de la Sociétéarchéologique du Vendômois. 1968. p. 70 à 95.


CHAPELOT. (J.). : « La céramique à usage funéraire », in Potiers de Saintonge, « huit siècles d'artisanat rural ». Catalogue de l'exposition du Musée national des arts et traditions populaires, novembre 1975 -mars 1976. Paris, 1975, p. 105.


COCHET. (Abbé.). : « De divinis officiis ». CLXI, Mémoire sur la coutume de placer des vases dans la sépulture de l'homme », Bulletin Monumental, XX. 1856. p. 344. Note 1.


HUGONIOT. (H.) : « Une aire d'habitation du XVe siècle à Bruère-Allichamps (Cher) », Revue archéologique du Centre, n° 30, avril-juin 1969, p. 125.


MARCOUX. (Robert.). : « La liminalité du deuillant dans l'iconographie funéraire médiévale (XIIIe-XVe siècle) », Memini, 11- 2007, 63-98.


NAGY. (P.). : « Le don des larmes au Moyen Âge ». Paris, Albin Michel, 2000.


PREISWERK. (Yves.) : « Le repas de la mort ». 1983


HUGGER. (P.). : «Le trépas et la mort», in Les Suisses, mode de vie, traditions, mentalités, éd. P. Hugger.1992.


DUCOR. (J.) : « Petit manuel des rites mortuaires » 1999.


GAUTHIER. (J.-G.). : « Des cadavres et des hommes ou l'art d'accommoder les restes » 2000.


DUBOSSON. (B.). « Pratiques funéraires de l'Antiquité tardive et du Haut Moyen Age en Valais » 2006.


VERTET. (H.). : « A propos des « écuelles des morts » en Bourbonnais ». « Chthonia ». n°3.


VERTET. (H.). : « A propos des « écuelles des morts » en Bourbonnais ». « Chthonia ». n°3.


VIOLLET – LE – DUC. (E.). : « Dictionnaire raisonné du mobilier français ». Paris. p. 331.


YOUNG. : « Paganisme, christianisation et rites funéraires mérovingiens, » Archéologie Médiévale ». VIII. 1977. p. 47.

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Message par ~ Muriel ~ Jeu 25 Oct 2012 - 19:59

Convivialité, partage de connaissances et... magnifique exposé prenant le départ sur une demande de Berrynautes.

Merci à toi, SantJohan Berry: Rites qui entourent la mort, au Moyen-âge. 969130

"De cet équilibre va apparaître de nouvelles pratiques funéraires dont celle des dépôt dans les sépultures de vases ou de pots en terre cuite dont la nature et la signification du contenu évolueront comme nous allons le voir.".

Aussitôt ces lignes lues, cela me ramena aussitôt en terre pharaonique (pardon pour la diversion), mais suites de voyages en Égypte, via les vases Canope , partie Nubienne, davantage.

Il s'agit des petits vases en terre cuite, (souvent à deux étages) recueillant l'acte funéraire lui-même. Il prennent l'apparence de ce que nous pouvons trouver dans les anciennes pharmacopées. Vous en trouverez un spécimen d'après "La pesée du coeur", soit "Le Jugement des Morts" : où Anubis conduit le mortel non loin de la Déité "Justice", face à la "grande Dévoreuse" stationnée devant la balance. L'un des deux plateaux accueille justement un vase Canope, qui est sensé recueillir soit les cendres, le coeur, ou soit l'âme après le passage à trépas. On place alors le vase dans le sarcophage.

Encore quelques lignes et je m'arrête là, promis ! Juste ajouter que ce rituel funéraire de l'Égypte ancienne revêt une grande importance, concernant ces poteries funéraires. On comprend alors pourquoi cette étape Initiatique est prise au sérieux, via ce passage essentiel, du coeur 'ib".
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Message par Parnasse Jeu 25 Oct 2012 - 21:32

Bonsoir le Berry.

Que vos messages soient lus par le plus grand nombre !

Merci pour le travail que vous faites Sant Johan, Muriel, ... , .
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