L'humour, complètement social et culturel

Muriel,

J'ai pensé à toi après notre café-croissant et je t'indique un exemple d'exercice de révision qui peut en effet tomber. Mais chacun peut bien sûr se mêler dans la discussion.

Pour commencer, une question : au téléphone, es-tu à gauche ou a droite ?

La droite est celle des idéalistes ..... En tous les cas, tu n'as pas du tout le profil "tribal" (je ne t'ai jamais vue croiser les bras).
Lorsque tu t'habilles en noir de la tête aux pieds, interprète-le comme des humeurs qui sont moins drôles que lorsque tu es dans du rose, par exemple.

Là où je suis d'accord avec toi, c'est lorsque tu nous dit que le rire est une façon de fabriquer ce dont on a besoin, sans avoir besoin d'aller à la pharmacie, qu'il s'agit donc d'un remède miracle et d'un mode de plaisir. Encore d'accord lorsque tu dis qu'on ne peut pas rire si on ne sourit pas d'abord.

Prends comme exercice des thèmes d'actualité sociale et ironise-les car la vie est une libération des angoisses. Pendant une parenthèse de temps, on oublie tout et je vais te dire Muriel, pour supporter la bêtise, il faut s'en moquer. Trop longtemps, les conditionnements sociaux étaient persuadés qu'une personne qui souvent riait, ne pouvait pas être prise au sérieux. Mais par exemple, si tu penses " humour ", le rire est une manière de se se protéger et de se défendre pour certaines personnes. Une sérieuse sera prise au sérieux et dans notre société d'aujourd'hui, il faut être psychorigide pour être pris au sérieux. Trop rire est vite mal à propos et peut dévaloriser une personne, la ridiculiser, bien qu'il n'y ait pas de rires ridicules (sauf si tu lis du Rabelais et la vulgarité.

On rigole toujours de la même manière et rire est une activité sociale qui suppose un lien entre 2 personnes. Selon une enquête récente, les gens sont plus heureux à 60 qu'à 40 ans, mais les 60 rient moins.

Si tu veux d'autres thèmes, demande-le.

Bisous,

Mariane